Jour 11 : NaNoWriMo

NaNoWriMo pour National Novel Writing Month (en français « mois (inter)national d’écriture de roman »)!
C’est un challenge littéraire, sous forme d’un projet d’écriture créative, dans lequel chaque participant tente d’écrire un roman de 50.000 mots en un seul mois, entre le 01 et le 30 novembre, soit, un peu plus de 1.666 mots par jour. Un véritable marathon. Pas de récompense à attendre, sinon la satisfaction d’avoir réussi tout en échangeant, le mois durant, avec d’autres fans d’écriture œuvrant en même temps, chacun à son rythme.

Mon premier date de 2008, une réussite puisque j’ai pu atteindre le but fixé. Une complète immersion dans mon histoire d’horreur la plus prenante de tous mes écrits. Un choix délibéré de travailler le moins longtemps possible sur ce roman très, très, très, particulier. A cette époque, les gagnants recevaient un exemplaire papier de leur œuvre, mais j’ai dû attendre dix ans, en 2018, pour voir Âme à Âme être publié par feu les Editions Lune Ecarlate.

Depuis, je participe chaque année, toutefois, les NaNo se suivent mais ne se ressemblent pas. Si j’ai passé le cap en 2009, 2011, et 2014, les autres challenges n’ont pas été couronnés de succès. Avec l’habitude, il est possible de saisir environ 1.000 mots à l’heure, ce qui représente, pour le NaNo, un peu plus de 50 heures d’écriture dans le mois de novembre. Or, avec un travail à temps plein, difficile de dégager assez de temps. Sans compter avec l’inspiration qui doit toujours être présente sans aucun relâchement. De plus, le NaNo est une écriture immersive, sans relecture ni travail de recherche. De fait, ce type de challenge n’est pas compatible avec toutes les histoires, à moins d’avoir pu tout préparer dans l’année avant de commencer à écrire.

Heureusement, les NaNo « ratés » peuvent être terminés plus tard, puis corrigés et améliorés (l’écriture immersive ne permettant pas une rédaction sans faute ni incohérence). Ensuite, si un éditeur l’accepte, ces histoires écrites « à la volée » peuvent même trouver un éditeur afin d’arriver entre les mains de lectrices et lecteurs fans. Pour moi, ce fût le cas de quatre romans, dont le « petit dernier » Mycélium aux Editions Octoquill.

Quant à tous les autres projets, pour l’instant, ils demeurent inachevés et en attente du bon vouloir de leur auteur pour recevoir, peut-être, un jour le mot FIN…